La violence conjugale est un abus qui se produit dans une relation personnelle. Cela peut se produire entre des partenaires, des époux, des copains et des copines. La violence conjugale touche les hommes et les femmes de tout groupe ethnique, de toute race ou de toute religion. Mais la plupart de ses victimes sont des femmes. Environ 70 % des victimes de la violence conjugale en France, sont des femmes. 225 000 victimes déclarées âgées entre 18 et 75 ans. L’agresseur peut avoir recours à la peur, à l’intimidation et à des menaces pour acquérir le pouvoir et le contrôle de l’autre personne. Il ou elle peut agir jaloux, contrôlant ou possessif. Ces premiers signes d’abus peuvent survenir peu après le début de la relation et peuvent être difficiles à remarquer au début.

Lorsque la relation devient plus sérieuse, l’abus peut s’aggraver

  • L’agresseur peut commencer à faire des menaces, à appeler l’autre personne et à claquer des portes ou à casser la vaisselle. C’est une forme de violence psychologique qui est parfois utilisée pour que la personne se sente déprimée ou affaiblie.
  • La violence physique qui commence par une gifle peut entraîner des coups de pied, des bousculades et des étouffements avec le temps.
  • Pour contrôler la personne, l’agresseur peut faire des menaces violentes à l’encontre de ses enfants, d’autres membres de la famille ou des animaux.
  • Les agresseurs peuvent également contrôler ou retenir de l’argent pour que la personne se sente faible et dépendante. Cela s’appelle un abus financier.
  • La violence conjugale comprend également les abus sexuels, tels que forcer une personne à avoir des relations sexuelles contre sa volonté.

Des problèmes d’argent et des problèmes de drogue ou d’alcool peuvent augmenter les risques d’abus. La maltraitance est également courante chez les adolescents en couple. Cela se produit souvent en contrôlant les comportements et la jalousie.

Que devriez-vous faire si vous êtes maltraité ?

C’est important d’avoir de l’aide. Parlez à une personne de confiance, par exemple un ami, un centre d’aide comme le Cellule d’accueil d’urgences des victimes d’agressions ou votre médecin. Parler à quelqu’un qui peut vous aider à apporter les changements dont vous avez besoin. Votre première étape consiste à contacter un groupe de défense des droits pour obtenir de l’aide, des informations et des conseils sur la sécurité.

Sophie Gromb et le CAUVA

Le CAUVA peut vous accompagner dans les affaires juridiques dans le cas de porter plainte. Avec une équipe composée de profils variés mais complémentaires d’infirmières, de secrétaires, de médecins légistes etc. le Cauva est considéré comme le premier refuge des victimes d’agression en France. Tout ça, grâce à la bonne vision de la professeure Sophie Gromb, qui est reconnu par son expertise dans le domaine de la médecine. Avant de spécialiser en médecine, Sophie Gromb a eu un parcours exceptionnel en droit. Sur le plan professionnel, Sophie Gromb a occupé plusieurs tâches et postes liées avec ses deux spécialités. En 1999, Sophie Gromb a créé le Centre d’Accueil en Urgence des Victimes d’Agression qui a pour but de :

  • Accueillir les victimes d’agression
  • Donner les premiers soins aux victimes
  • Faciliter les procédures judiciaires