Jours d’été riment avec sandales, tongs et ballerines. En somme, des chaussures à semelle plate. Faites toutefois attention, car ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux pour les pieds.

De l’importance de chaque geste dans la marche

Il est plus agréable de porter des chaussures légères par temps de chaleur. On en convient. De temps en temps, il faut laisser les orteils respirer. Seulement, le port de chaussures plates n’est pas forcément bon pour la santé pour diverses raisons. La première étant les douleurs qui en découlent inéluctablement. Il faut savoir que notre démarche s’articule sur trois appuis : taligrade, plantigrade et digitigrade. Ensemble, ils forment la marche.

L’étape taligrade est celle qui démarre la séquence de mouvement par la mise au contact du pied avec le sol. Le pied repose alors sur la plante pour finalement s’appuyer principalement sur le talon. La phase plantigrade est celle où on décolle notre pied du sol. Une fois que le talon est totalement levé, on aborde la phase digitigrade. L’on constate bien assez vite qu’il y a donc une répartition différente du poids. C’est là que naît le problème des chaussures plates. Le talon a besoin d’une petite hauteur pour que les muscles du dos et des ischiojambiers ne soient pas trop sollicités. L’ignorer c’est marcher droit vers la tendinite, en raison d’une « hypersollicitation » du talon.

Quelques centimètres vers le haut font du bien

Il existe aujourd’hui des rayons entiers de souliers parfaits pour l’été dont la hauteur du talon est suffisante pour ne pas se faire du tort en fin de journée. L’on remarquera sans doute la sensation de fatigue inexpliquée après une belle journée, sans pour autant avoir faire les milles pas. Une élévation de 2 à 3 cm est largement suffisante pour éviter ces désagréments et profiter du soleil.