Il est un principe universel que les hommes et les femmes sont égaux. Mais il est prouvé en Belgique que cette égalité n’est pas respectée surtout en matière de salaire dans le domaine de la chimie. La FGTB n’a pas manqué d’en faire cas à travers l’une de ses interventions.

Une inégalité prouvée par des chiffres

Les différentes études réalisées par l’institut pour l’égalité des femmes et des hommes ont révélé qu’une femme est payée en moins par rapport à l’homme d’un pourcentage de 9,1 dans le cas de la correction du temps de travail.

Mais annuellement, ce pourcentage passe à 22,97. Dans le cas de la chimie, il s’observe une élévation de ces pourcentages. Dans le premier cas, les chiffres passent de 9,1 % à 17,6 %. Dans le deuxième cas, le taux est de 23,3 %.

Ces différents chiffres sont donc basés pour les uns sur la correction de la durée de travail, et pour les autres sur le facteur annuel. En effet, ce décalage est lié au fait que les femmes sont plus disposées à travailler à temps partiel. Leur revenu annuel s’en trouve ainsi affecté.

Selon les déclarations de la Fédération Générale des travailleurs de la Belgique, il est prouvé que dans le secteur de la chimie, les écarts de salaires de 17,6 % et de 23,3 % entre femmes et hommes passent à 17,3 et 15,5 % (en l’absence de correction pour le temps de travail) dans les sous-domaines de la chimie.

Ce sont donc des faits qui inquiètent l’opinion publique. Vous trouverez d’autres situations de la même nature sur ce site infolocale.be.

Un écart intolérable

La Fédération Générale des Travailleurs de Belgique précise également que 55 % des femmes qui travaillent, gagnent en dessous de 3000 euros comme salaire brut mensuel. Aussi, il y a uniquement 27 % des employées qui ont un revenu brut mensuel supérieur à 500 euros. Le montant élevé des salaires dans le domaine de la chimie sera donc considéré comme une fiction pour de nombreuses personnes.

La représentante de la FGTB dans le secteur de la chimie dénonce que cette inégalité ne saurait être tolérée. En effet, il s’agit d’un domaine en pleine croissance.

Par ailleurs, les enquêtes dans le secteur de la chimie ont prouvé qu’il y a plus de femmes qui préfèrent travailler à temps partiel. C’est un choix qui est lié à la nécessité de prendre soin de la famille.

Pour contribuer à la diminution de cette inégalité de paiement, une réduction de la durée de travail sectoriel pourrait être d’un grand soutien. Ce serait une très bonne solution pour le secteur qui attirerait beaucoup plus de personnes puisqu’il en recherche d’ailleurs.